Bonjour;
Une pêche que j’adore que celle du chevesne à l’arbalète. Particulièrement efficace sur les chevesnes(et truites) imprenables sous les frondaisons. Certaines portions de l’Allier se prêtent tout particulièrement à cette pratique. Il va de soit que cette technique est fort utilisée et que sur certaines rivière à truites ou ombres, le degré d’éducation des poissons vous demanderont humilité et patience .Revenons sur l’Allier, parfaite pour faire vos premiers pas .
Un chevesne dépassant le kilo pris à l’arbalète.
Décomposition de la technique:
La soie ne doit pas sortir du moulinet, serrez fermement le fil à la sortie du moulinet.
En même temps serrez votre nymphe au niveau de l’hameçon et bandez modérément le ressort de vote canne comme sur la photo. Puis vous lâchez votre nymphe en tenant toujours le fil dans les doigts de la main droite .La nymphe est propulsée (attention à ne pas vous la planter dans le doigt …si si cela arrive , pas d’ardillon bien sur). Avec un peu d’habitude, et de maitrise il est possible de faire claquer la nymphe qui déclenche l’attaque ou le refus du poisson ,dans ce dernier cas il suffit d’utiliser une nymphe plus petite ou de jouer plus ou moins sur le ressort de votre canne.
Un beau sujet que vous avez repérez, mise en situation, ci -dessous la canne a projeté la nymphe.
J’utilise des nymphes bien visibles sous l’eau, ce qui permet de voire le chevesne prendre la nymphe.
Le cas idéal, le chevesne se rue sur la nymphe et s’en saisie, le tout est parfaitement visible avec de bonnes lunettes polarisantes, ferrage …
Une pêche facile en elle même mais conditionnée et limitée par divers facteurs. L’approche et la discrétion le poisson vous repère vite, des eaux claires, un temps ensoleillé, et surtout pas de vent.
Quelques chevesnes sur ce spot, je choisi le plus gros.
Un sujet magnifique.
Amusez vous bien .
A bientôt
Philippe Chardonnet 09/09/19
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